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Programme Jeune Docteur innovant – Région Sud, COSMER : Nicolas Gartner, docteur en Automatique, signal, productique, robotique 2020

(Financement état – DGA)

J’ai soutenu ma thèse après le premier confinement de la crise COVID.  Les services RH des entreprises tournant au ralenti, j’ai créé mon auto-entreprise pour continuer la collaboration que j’avais initiée au cours de ma thèse avec une entreprise américaine Centroid LAB et faire des vacations d’enseignement. Pendant cette période, j’ai eu plusieurs entretiens avec des entreprises de prestation de service et j’étais à deux doigts de signer avec l’une d’elle pour un salaire entre 35 et 37 000€ brut annuel, mais l’opportunité de continuer mes recherches a eu raison de moi.

Je suis sous contrat post-doctoral à l’université de Toulon, grâce au programme Jeune Docteur Innovant de la région Sud PACA. L’objectif de ce programme est d’aller vers une commercialisation de mes travaux de thèse et de me permettre de les aboutir le plus possible.

Avant de commencer ma thèse, j’avais une formation d’ingénieur, j’étais assez à l’aise sur les aspects techniques et j’avais une bonne capacité d’adaptation à un nouvel environnement de travail. La thèse m’a apporté une certaine rigueur scientifique. Elle m’a aidé à développer mon ouverture d’esprit et à améliorer la manière dont j’organise mes idées pour présenter mon travail. C’est un apprentissage qui se fait tout au long de la thèse. Faire une thèse, c’est aussi être dans un état de liberté, où l’on peut avancer à son rythme et dans la direction de son choix.

Pour réussir sa thèse, il faut être moteur, on ne peut pas attendre que quelqu’un d’autre vienne aider ou dire quoi faire. C’est probablement le point le plus important, puisqu’il est source de frustration et de sentiment de solitude mais qu’il apporte une grande satisfaction lorsque l’on regarde en arrière tout le travail accompli.